Un marathon émotif pour Réjean Paradis

Celui qui est surnommé le marathonien des bonnes causes, Réjean Paradis, participait lundi dernier au marathon de Boston, un an après avoir vécu les attentats.

Crédit photo: L’ÉclaireurProgrès

Réjean Paradis, de Saint-Zacharie, se dit très satisfait de sa course, lui qui a complété les 42,195 kilomètres en 3:22:02, soit seulement quelques secondes de plus que l’an dernier.

«Oui c’était important pour moi de retourner à Boston. Ce n’était pas supposé parce que deux de file, je n’ai jamais fait ça, mais vu ce qu’il s’était passé, on voulait les supporter et montrer aux gens de Boston qu’on était derrière eux», affirme-t-il.

M. Paradis était fébrile lors de la dernière fin de semaine, mais en même temps, très content de participer à cet événement historique ou plus de 36 000 coureurs s’étaient inscrits. Dans sa catégorie d’âge, 55 à 59 ans, il a terminé au 160e rang sur 5802 coureurs. «Non, la course n’a pas été éprouvante même si j’ai de petites raideurs normales. Ça s’est bien déroulé, mais il y a tellement de spectateurs tout le long du parcours que tu es porté par l’adrénaline. Pour les coureurs, c’est comme pour les Canadiens, quand on dit que la foule est le septième joueur, pour nous c’est pareil», soutient le coureur qui a commencé son entraînement le 1er décembre en vue du marathon.

De la sécurité partout

Réjean Paradis se rappelle de l’an dernier. Il avait déjà terminé sa course lors des explosions. «Cette année, il y avait beaucoup de sécurité. Au village des athlètes, on passait tous au détecteur de métal. Ils ont pris ça au sérieux, ils voulaient notre protection», souligne-t-il. Au total, 3500 policiers assuraient la sécurité des lieux.

Des tireurs d’élite se trouvaient sur de nombreux toits d’édifices, prêts à toute éventualité. «J’en ai vus beaucoup durant la course aussi et même dans les petits villages où on court, j’en ai vus aussi», se remémore le coureur.

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